Le F.C. Ajaccio était trop fort
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- Le Lun 17 mars 2014
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Les rouges et blancs étaient trop diminués pour pouvoir espérer quelque chose chez un des cadors de la division. Ils s'inclinent lourdement mais logiquement 5 buts à 0...
C'est handicapés par l'absence de plusieurs joueurs cadres (dont le gardien de but titulaire) que les hommes de Daniel Bursacchi se déplaçaient au Stiletto pour affronter le F.C. Ajaccio. Des ajacciens qui avaient l'occasion, en cas de succès, de composter leur billet pour l'étage supérieur. La partie s'annonçait donc déséquilibrée entre des locaux surmotivés et des visiteurs diminués.
Les premières minutes venaient confirmer cet état de fait et dès la 6ème minute le F.C.A ouvrait le score par l'intermédiaire de Deriu qui écrasait complètement sa frappe mais la plaçait au ras du poteau gauche de Pierrick Baldovini qui avait renfiler les gants pour l'occasion. Après que Guilaume Franchi ait fait briller Barette, le portier local, d'une frappe à l'entrée des 18 mètres, les ajacciens amplifiaient leur mainmise sur la rencontre. Leur jeu en mouvement au milieu du terrain et les nombreux dédoublements des latéraux sur les ailes mettaient en grande difficulté l'arrière-garde antisantinca qui multipliait les fautes. A la suite de l'une d'entre elles, Tomasini, de plus de 30 mètres, profitait d'une faute de main du malheureux Baldovini pour doubler la mise. Soggia, à la conclusion d'un beau mouvement côté gauche et Stefanaggi, profitant d'un contre favorable, se chargeaient de corser l'addition. 4 - 0 à la mi-temps, la messe était dite.
Au retour des vestiaires, les partenaires de Cyril Baldovini resseraient les lignes pour éviter une humiliation tandis que leurs adversaires se montraient moins pressants et se contentaient de gérer leur avantage. La partie perdant en intensité, les deux gardiens étaient bien moins sollicités. D'orazio trouvait quand même le moyen d'ajouter un cinquième et dernier but pour ses couleurs. Les rouges et blancs auraient pu réduire l'écart en fin de match mais Da Mota puis Pierre-Paul Bursacchi rataient le cadre de quelques centimètres.
Malgré l'ampleur du score et compte tenu des éléments défavorables (nombreuses absences, manque de réussite défensive, etc...), les joueurs de l'A.S.A. n'ont pas à rougir de cette défaite tant l'écart avec leur adversaire était grand. Avec les moyens du bord, ils ont su faire preuve de courage et ont mouillé le maillot. Et ça c'est déjà une satisfaction.
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